Juste avant d’avorter, il y a de cela 35 ans, j’ai éprouvé le besoin de poser une dernière fois mes mains sur mon ventre. Dès ma sortie de la salle d’intervention, je n’ai plus osé toucher cette partie de mon corps. C’était comme si la mort en avait fait un tombeau vide.
Une descente aux enfers allait commencer pour moi et durer plus de trente ans dans tous les domaines de mon existence.
L’écoute, l’accompagnement, puis la session Stabat de Mère de Miséricorde, m’ont aidée à renouer avec la vie. Quelle reconnaissance j’éprouve envers ces hommes et ces femmes tout donnés dans l’accueil sans jugement, la bienveillance et l’espérance !
Lucile